Traitement des eaux de ballast

Les eaux de ballast, un enjeu écologique

Afin d’assurer leur stabilité et leur équilibre, les navires à coque d’acier puisent l’eau de mer et la stockent dans de grands réservoirs, appelés ballasts. Le liquide compense la variation de poids liée au changement de cargaison et améliore la manœuvrabilité. Lorsque le bateau navigue à plein, ce lest devient inutile et l’eau est rejetée.

Pour les passagers et l’équipage, les eaux de ballast sont un gage de sécurité. Mais elles représentent un danger pour l’environnement. De petits animaux, des plantes, des algues et des micro-organismes (plancton, microplanctons et bactéries) sont collectés en même temps que l’eau lors du ballastage. Ces espèces sont ensuite évacuées dans la mer ou l’océan à l’occasion de la vidange.

Relâchées dans un milieu naturel qui n’est pas le leur, elles perturbent leur nouveau biotope. Et en l’absence de prédateurs, elles deviennent invasives et supplantent la faune et la flore locale.

Que dit la loi ?

La France a signé la Convention internationale pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires de 2017. Elle impose donc à tous ceux qui sillonnent ses eaux territoriales de :

• renouveler les eaux de ballast en pleine mer ;
• ou de disposer à bord d’un système de traitement des eaux de ballast. 

L’application de la réglementation est progressive. Actuellement, le système de traitement est obligatoire uniquement pour les bateaux construits depuis 2017. Mais en 2024, tous devront être équipés d’un dispositif de renouvellement des eaux de ballast.

La Méridionale équipe tous ses navires d’un système écologique de traitement des eaux de ballast

Soucieuse de la protection des espèces marines, notre compagnie maritime n’a pas attendu l’entrée en vigueur de la convention pour agir. Tous les navires de La Méridionale sont dotés d’un système de gestion des eaux de ballast par ultraviolets. Cette technologie permet de répondre aux standards mondiaux les plus exigeants sans recourir à des produits chimiques.

Cette solution combine un préfiltre, qui élimine les particules en suspension et purifie l’eau, et un filtre UV, qui rend inactifs les micro-organismes encore présents. Lors du ballastage, l’eau est filtrée et traitée par UV. Elle est à nouveau soumise aux ultraviolets lors du déballastage.

Comme la connexion électrique des navires à quai et le filtre à particules, la gestion des eaux de ballast contribue à rendre votre traversée vers la Corse ou le Maroc plus respectueuse de l’environnement.